29/03/2010

Mourir en se régalant

Supersonic cheeseburger. Avec un nom pareil, ça mériterait une première place, peu importe le nombre de calories et de gras saturé. Et le Baconator triple bat le BK Quad Stacker. Tellement ironique.

Le top 40 des "Deadliest fast food meals".

Think big.

Sti.

Vous devrez vous contenter de ça

J'avais comme projet de faire un post concept, un melting pot de réflexions insignifiantes qui n'ont pas de rapport entre elles. J'imaginais déjà une foudroyante éruption de pensées cocasses, inventives et spontanées dignes de mon génie inégalable. Mon inspiration a frappé un mur. Voici ce que "Pour faire une histoire courte" vous propose, en toute modestie.

1. Pu capable du comfort food dans les restaurants montréalais."Ce soir au menu, jambon à l'os, grilled cheese à la moutarde de meaux, mac n' chesse et mini-burger." Hey! Ça fait au moins cinq ans qu'on a finit de nous surprendre avec ces plats à l'ancienne. J'attends avec impatience le retour des plats rafinés et prétentieux.

2. Les Allemands ont probablement la pire gastronomie que la terre ait porté.

-Qu'est-ce que qu'on mange ce soir maman?
-Des saucisses pis du choux mariné.

Tabar***! Si leur bière est si bonne, c'est peut-être pour oublier ou pour que ça descende plus vite.

3. Je ne comprends pas les femmes qui se teignent les cheveux en rouge. Encore moins les mèches mauves dans des cheveux noirs. Est-ce la suite logique pour ces lavaloises qui s'obstinent à se mettre sept teintes de blond dans les cheveux.

4. C'est quand la dernière fois que vous avez vu un animateur ne pas aimer un vin qu'il goûtait en ondes? Pour ne pas le nommer, Christian Bégin en compagnie de François Chartier. Que je trouve lui aussi insupportable.

Bon, j'ai tout donné. That's it that's all. Je me souhaite d'être plus positif dans les jours à venir.

27/03/2010

Refuser de vieillir


26/03/2010

Les meilleurs posters de films selon Roger Ebert

Qu'en pensez-vous?

Mes commentaires:
-A Serious Man n'est pas le meilleur des frères Cohen comme beaucoup l'ont dit. C'est Fargo ou The Big Lebowski. Incapable de me décider. Pour les fans, allez faire un tour ici. Les meilleures répliques de The Big Lebowski (ma préférée, celle de The Dude qui engueule Walter à propos du Vietnam).
-Les affiches alternatives de Inglorious Basterds sont toutes plus hot que l'originale.
-Des rumeurs veulent que les créateurs de Saw aient signé pour cinq autres films.
-The Unborn: Apparemment, on peut faire une superbe affiche à partir d'un navet.
-À tous les détracteurs de Michael Moore: Un, ce n'est plus à la mode de dire qu'il fait de la démagogie. Deux, courez louer son nouveau documentaire. Immédiatement.
-Matt Damon est selon moi le grand oublié des Oscars pour sa performance dans The Informant.

24/03/2010

Syllogomanie

Tendance à amasser où à ne pas jeter un grand nombre d'objets inutiles même si leur accumulation cause des inconforts majeurs.

Connaissez-vous un syllogomane?

Plus d'info.

I'm here

Après Radiohead et son concept "paie comme bon te semble pour mon album", c'est au tour à Spike Jonze de nous offrir son dernier court métrage gratuitement sur le web. Une histoire d'amour mettant en scène des robots attachants. On reconnaît immédiatement la signature du cinéaste atypique. Je ne sais pas si j'ai été vraiment touché par le récit, mais les expressions des robots sont saisissantes. Il se peut qu'on vous fasse attendre car il y a des représentations. Si tel est le cas, réessayez-vous, ce n'est que 30 minutes et ça en vaut vraiment la peine.

23/03/2010

Gougounes, jus de pomme brun et oeufs florentines

Je n'avais rien demandé à personne en me levant ce matin. Les faits saillants de mon réveil étaient un mal de tête atroce, le désert dans ma bouche, et une colère en croissance exponentielle provoquée par le bruit du réveil-matin. Mais la journée a pris une tournure inespérée.

La seule chose qui est venue de moi, c'est ma décision d'enfiler mes gougounes pour la première fois de l'année. À chaque fois, c'est une journée magique. Je subie immanquablement les regards désapprobateurs des gens dans la rue qui portent encore leur manteau à demi-ouvert, incapables de cacher leur regret de ne pas avoir osé comme moi. "En avril ne te découvre pas d'un fil?" Yeah right...Mars n'a même pas encore dit son dernier mot. Faudrait définitivement bannir cette expression.

Bon ça c'était les gougounes. Pour le reste, la journée s'est obstinée à me maintenir sur les rails du plaisir. J'ai finalement trouvé de la menthe fraîche après deux semaines de recherches intensives qui me menaient lentement mais sûrement vers la dépression. J'ai trouvé du jus de pomme brun, ce qui en soit aurait pu faire la journée. J'ai acheté des calmars et des palourdes pour le spaghetti alle vongole de ce soir. Prochain arrêt, oeufs florentines gratinés-espresso bouillant. Ah et une corbeille pleine de pain. J'adore le pain. Les belles filles de la ville s'étaient toutes donné rendez-vous sur la terrasse où mon ami et moi étions. Quelle déprime ça l'aurait été si on avait suivi notre plan initial de manger une pizza entourés de moches.


À partir de là, plus besoin de rien d'autre pour me faire sourire. Juste marcher au soleil c'était comme trouver un billet de 100$ à terre. Ces journées-là sont rares parce que tout semble être orchestré. Comme les pièces d'un casse-tête qui s'emboîte les unes après les autres sans effort. Il faut en extraire tout le jus, comme lorsqu'on a deux courgettes en rondelle à cuire et qu'il nous reste qu'un demi-citron.


Je m'étais donné comme objectif d'insérer trois figures de style dans le paragraphe au-dessus. Désolé pour avoir surutilisé "comme". Les comparaisons, c'est ce qu'il y a de plus facile.

18/03/2010

Éloge de l'écriture

Page blanche. Le simple fait de la regarder, c'est comme une pression dans le ventre qui persiste. Un pouvoir assez formidable pour une innocente feuille de papier. Ça crépite à l'intérieur de ta tête. Les idées se bousculent dans la file pour savoir qui sera l'élue du prochain post. En résulte un embouteillage, et moi qui attend fébrilement. C'est comme ne plus se rappeler du titre d'une chanson qu'on connaît pourtant très bien. Ça frôle la torture. Même Clair de Lune ne peut rien y faire.

Je pourrais me contenter d'abandonner et me tourner vers des activités culturelles comme écouter UFC-Les Guerriers à V. Ou trouver un ground, comme André Sauvé. Mais écrire, c'est très amusant. Contrairement à la parole, on peut prendre son temps, copier, coller, couper et enfin recoller. Un bricolage essouflant mais ô combien rassasiant. Quand je parle, il m'arrive de faire preuve d'un manque de tact proverbial. Quand j'écris, je suis soudainement plus intelligent (imaginez ce que ça représente considérant mon niveau standard).

Enfin, en écrivant, on peut dire ce qu'on a enfouis dans la tête avec une précision chirurgicale. C'est peut-être pour ça qu'un jeudi soir dans sa cuisine, quand on cherche à vivre ce moment si unique de délivrance, de satisfaction, et qu'on est désemparé devant son ordinateur, on parle de page blanche à défaut d'avoir mieux. Parce qu'après avoir souffert, on respire et on se sent bien. Comme quand on court en vue d'un marathon.

17/03/2010

Qu'est-ce que le Dow Jones?

Si vous aviez oublié, ou chanceux, vous ne connaissez pas encore André Sauvé, celui-là, c'est de la haute voltige.

J'ai pris au moins quatre cours d'économie, macroéconomie, économie politique, name it, et j'ai encore de la difficulté à comprendre la présente crise. Merci de me faire respirer André Sauvé.

Ah et puis juste pour vous gâter, son meilleur selon moi.

15/03/2010

Rien à envier à Confucius

"Tomorrow is the first day of the rest of your life unless you die and then it's your last."

-Rainn Wilson

14/03/2010

Testé pour vous

Les passeports ne sont pas aussi résistants qu'on le pense. Une simple brassée de lavage suffit pour leur faire perdre tout leur tonus. Vous devriez voir les beaux dessins que ça fait un visa du Laos et trois étampes de Turquie mélangés ensemble.

12/03/2010

Addict à l'auberge du chien noir

Est-ce que c'est moi ou l'engouement pour les téléséries américaines est un peu démesuré. Chaque saison de télé nous donne de nouveaux produits qu'on ingère en perdant de plus en plus notre regard critique. C'est comme si le trip de se tapper une série en DVD tout d'un coup avait pris toute la place, et la qualité du produit n'était plus si importante.

Ce type de consommation fait maintenant partie de nos habitudes. Pour ma part, c'est 24 qui a parti le bal. Faut dire que c'est probablement la série qui se prête le mieux à l'écoute compulsive. Son génie est de nous faire perdre toute notion du temps, voire nous faire oublier nos obligations. En un mot, une drogue. Pas surprenant que les coffrets soient devenus monnaie courante. Plus besoin d'un concept particulier pour qu'une série sorte en DVD: Sophie Paquin, Providence, L'auberge du chien noir saison 8, bring it on. Je parlais plus haut des séries américaines, mais ce que je pense est tout aussi vrai des séries d'ici

Traitez-moi de nostalgique, mais je m'ennuie du temps où on était contraints d'attendre une semaine pour savoir ce qui allait se passer avec Scarfo et Michel Gauthier dans Omerta. Le thème de Michel Cusson embarquait et on se disait "Merde! 7 jours à attendre!". Maintenant on pèse next sur la manette du DVD. La technologie a tout de même ses pours. On vit l'intrigue plus intensément par exemple. Mais ce dont je m'ennuie, c'est le plaisir de l'attente. L'attente nous agaçe mais fait durer le plaisir. Quand on a 7 ou 8 ans, on ne s'en rend pas compte, mais problement que les 10 jours qui précèdent le 24 décembre sont plus excitants que les cadeaux du jour J eux-mêmes. Aujourd'hui, le buzz de l'instantanéité a remplacé les plaisirs de l'attente. Les coffrets DVD sont une des manifestations de notre côté addict qui est est de plus en plus fort en chacun de nous.

10/03/2010

Jump in the air

Erykah Badu ft. Lil Wayne.

Est-ce que le buzzclip existe encore à Musiqueplus? Parce que celui-ci est vraiment hot.

09/03/2010

Fraternité vs. Septentrionnal, à vous de choisir

Je me posais des questions tantôt. Ça m'arrive parfois. Est-ce qu'on aime un mot pour ce qu'il signifie ou pour sa sonorité? D'après moi, c'est une fausse question. Quand une personne vous dit que son mot préféré est "amour", "fraternité", ou encore "paix dans le monde", dans l'fond, elle nous dit qu'elle chérit l'amour, la fraternité et la paix dans le monde. Pour elle (qui risque fort d'être Miss Trois-Rivières 2007 dans ce cas-ci), ce n'est clairement pas la musique des syllabes fra-ter-ni-té qui explique sa réponse. Alors quand on nous demande quel est notre mot préféré, je crois qu'on doit s'en tenir à sa sonorité, that's it that's all.

Quoique...Est-ce que mon mot préféré peut être génocide? Excision? Scatologique? Mmmmm...
Voyez les heures de bouillants débats que peut provoquer une toute petite question innocente. Rien n'est jamais simple, combien de fois devrais-je le répéter...

Alors, on s'en ennuyait, un Top 5! Longuement médité parce que les mots, y'en a beaucoup. Ceux-ci sont selon moi ce qui se fait de mieux en français, la crème de la crème.

1. Septentrionnal
2. Byzance: Bon c'est un nom propre je sais, mais j'ai pas pu m'empêcher.
3. Ophtalmologiste
4. Derechef
5. Phlébologue: Celui-là, je suis tombé dessus en parcourant mon dictionnaire des synonymes en quête d'inspiration. "Practicien spécialiste des maladies veineuses" Wow! J'lâche les études internationales immédiatement.

07/03/2010

Buffet

Parce que "Pour faire une histoire courte" célèbre la vie et tout ce qu'elle a à nous offrir, voici ce qui a retenu mon attention en ce dimanche 7 mars.

Des souliers.











Un vol dans un tournoi de poker en Allemagne (la somme: 1,36 millions US$).

Sandra Bullock qui est allé chercher son prix aux Razzies.
Et une chanson.
Bon appétit!

06/03/2010

Patience, effort et gloire

Mon marathon ne va pas bien. C'est pas la volonté qui manque. En fait, j'en ai trop de volonté. C'est peut-être pour ça que j'ai le genoux gauche en compote depuis quatre jours. Condamné au repos.

Depuis deux semaines, j'apprends à connaître ma nouvelle ville en laissant mes jambes me mener où bon leur semble. Ça finit parfois dans un parc industriel lugubre, ou sinon je tombe sur un énième restaurant mexicain. Ce qui est bien avec la course, et je ne vous apprendrai probablement pas grand chose, c'est que pour une période de temps donnée, on couvre plus de distance qu'en marchant. Ce qui fait que j'ai un outil de plus que mon Slovène embryonnaire pour ne pas me perdre.

Je vous ai parlé de spiritualité récemment. D'amis à moi qui croient en quelque chose de plus grand que leur petite existence. Ces amis que j'envie. Eh bien le marathon, c'est ma tentavite de spiritualité. Je m'explique. Je me suis annoncé à moi-même que j'allais courir 42 km le 5 septembre prochain pour la simple et bonne raison que je suis attiré par la quantité de sacrifices que ça représente. Manger mes cinq portions de fruits et légumes par jour, dire non à un shish-taouk, courir cinq fois semaines, wow, j'en ai le vertige! J'ai déjà hâte de montrer à mes petits-enfants la photo de grand-papa qui est arrivé en tête de peloton à sa première course en 2010.

Les pessimistes, qui préfèrent se dire réalistes-n'est-ce pas toujours le cas?- me disent que je n'y arriverai pas. Peut-être. Pis après? Les doutes concernant mon triomphe à venir ne font que nourrir mon entrain. J'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles à chaque fois que j'enfile mes New Balance. La somme de tous les efforts que j'aurai fait est beaucoup plus importante que l'issue de l'épreuve.

Le problème c'est qu'en ce moment il faudrait que je me calme. Juste un peu. Des fois, je finis ma course et je pense déjà à celle du lendemain. J'amerais pouvoir courir tout le temps. Ce que mon entraînement (mon genoux) m'a enseigné à date, c'est qu'il faut être patient. C'est toute une leçon. On ne peut pas réussir un marathon comme on obtient la discographie des Beatles en trois minutes par torrent, ou comme on devient une vedette après un passage remarqué à Loft Story. Bye bye l'instantanéité. L'effort soutenu, c'est ce qui est si grandiose de cette épreuve.

05/03/2010

Recycling is funky!


Steven, même si t'as changer ta coiffure, ton message n'a pas encore convaincu tout l'monde. C'est beaucoup mieux quand Barry White te demande gentiment de jeter tes minigos vides dans le bac vert.

03/03/2010

Deux cyniques et un méchant







02/03/2010

Irrésistible culture russe

Quand on a autant de charisme, pourquoi se donner la peine d'écrire des paroles.

01/03/2010

Qui dit mieux?


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