06/07/2010

Up in the air

Comme George Clooney, j'aime prendre l'avion. Pas que je m'y sens comme à la maison, mais un vol est pour moi synonyme d'aventure et de plaisirs attendus. Des petites collations au inflight magazine en passant par les charmantes hôtesses, vous verrez mon sourire d'enfant à Disney World si vous me croisez entre Charles-de-Gaulle et Heathrow c'est certain. Oui, je suis international gros de même.

Une étape que je comprends moins, c'est celle des informations super techniques presque murmurées par le capitaine environ une demie-heure après le décollage. La voix grave et quelque peu nonchalante semble être un incontournable. Est-ce un prérequis pour devenir pilote?

"Mesdames, messieurs nous sommes ravis -à t'entendre parler j'en doute- que vous soyez des nôtres sur ce vol à destination de Montréal-PET. (intonation en decrescendo après chaque virgule) La température extérieure est présentement de -62 degrés celsius, nous volons à une altitude de 34 376 pieds et la pression atmosphérique est de 65,3 kilopascals. Les cumulo-stratus que vous apercevez à votre gauche nous retarderons d'une vingtaine de minutes, nous arriverons donc à 16h24 minutes précises."

Ce qui m'amuse encore plus que le speech, ce sont les passagers qui hochent de la tête avec un air tout aussi sérieux en se disant "ouais ouais, ça' ben d'l'allure tout ça...Correct capitaine, t'as notre confiance, on approuve le plan de match."

Je comprends pas.

2 commentaires:

  1. HAHAHAHAHA

    Les gens qui hochent la tete...."OK! C'est bon!"
    Il y a aussi ceux qui applaudissent quand le pilote atterit, parce qu'evidemment, ca se peut qu'il fasse un travail indigne d'applaudir...

    FR, Penis extraordinaire

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  2. À l'origine ça semblait être réservé aux charters mais là on dirait qu'il y a un nouvel engouement pour les applaudissements sur tous les vols. Un autre signe de l'humanité qui s'enfonce?

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