12/02/2010

Ma rencontre avec la perfection

Ça aura pris 23 ans sur cette terre pour que la vie me la présente.

Les premières secondes sont celles de la curiosité: "Ouais...c'est....euh...ouaaais c'est bon!..." En apprivoisant le rythme et la mélodie, après une ou deux minutes, tu le sais déjà qu'elle va jouer en boucle dans un futur proche. Puis, ça devient une pulsion. Elle n'est même pas terminée que ton pouce est nerveux à l'idée d'appuyer sur repeat. Repeat, repeat, repeat. À la fin de la journée, tes oreilles sont usées par le refrain.

12h30. Je suis dans une bulle d'euphorie coin René-Lévesque/Université. Devant mon volant, je crie les paroles, poings serrés, regard au ciel. C'est la performance d'une vie. J'apperçois les passants (ils étaient nombreux) qui me regardent le sourire aux lèvres. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de m'assumer et de continuer à chanter en les regardant dans les yeux. Ils ont accéléré le pas.

L'ivresse que nous procure une chanson n'a pas d'équivalent.

1 commentaire:

  1. Encore faut-il savoir se laisser aller...

    Vivre ses émotions est le signe d'une grande maturité. Note ici que j'utilise le terme "savoir se laisser aller". Évidemment, plusieurs vivent leurs émotions malgré eux. Ça, ça peut causer du dommage. Probablement la raison pour laquelle les passants ont accéléré le pas lorsqu'ils ont remarqué que tu gardais les poings serrés en les regardants dans les yeux. Ils n'étaient pas certains de la catégorie à laquelle tu appartennais!

    Je ne peux qu'abonder dans ton sens. L'ivresse (parce qu'il n'y a pas de meilleur terme) causée par les frissons qui parcourent ton corps lors d'une écoute passionnée n'a pas d'équivalent! Un peu comme avoir "Empire state of mind" à fond dans les oreilles en marchant dans Greenwich Village.

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